Guerre Mac / PC Portraits Croisées

Le néophyte ou le mouton (pro-PC):

Il n'y connaît rien à l'informatique. Seulement, il entend dire partout qu'il faut posséder un ordinateur chez soi. Pourquoi faire ? Il n'en sait pas grand chose. Sauf que s'il n'en possède pas, il passera pour un arriéré. En ce sens, c'est l'objet frère du téléphone portable.

Même s'il n'a pas la moindre idée de son utilité, le néophyte prête malgré tout des vertus assez magiques à cette merveille de technologie. Ainsi cette boite contiendrai toute la science et le savoir de l'humanité. Aussi, il serait criminel de ne pas offrir un ordinateur à ses enfants. Sans lui, comment pourraient-ils suivre une scolarité normale ?

Evidemment vient l'achat. Et pour savoir quoi acheter le néophyte fait comme son collègue de travail, et comme son voisin. Ceux-ci font comme leur propres voisins et leurs propres collègues... ils achètent un PC. Non pas parce que c'est ce qui a de mieux (cela se saurait), mais parce que leur voisins et collègues en possédaient déjà un. Et ainsi de suite. Ne leur demandez pas si un Mac aurait été mieux, il n'en connaissent même pas l'existence.

Et forcément arrive ce qui doit arriver: impossible de tirer quoique ce soit d'un PC sans s'y connaître. Heureusement les vendeurs, qui se sont bien gardés de parler de la simplicité d'utilisation du Mac, proposent (contre espèce sonnante et trébuchante) foule de livres et formations pour résoudre le problème... jusqu'au problème suivant.

 

Le spécialiste (pro-PC):

Il connaît tout de l'informatique, rien n'a de secret pour lui. Il ne possède pas pas un ordinateur pour les applications qui simplifient la vie, mais pour bidouiller, se compliquer la vie. Son plaisir, changer les paramètres de ses logiciels piratés qu'il collectionne et dont il ne se sert pas, mais aussi monter des réseaux chez lui pour avoir le plaisir de courrir d'un ordinateur à un autre.

Il est anti -Microsoft, anti-Bill Gates, anti-windows... Il s'est pour cela qu'il a choisit le PC qui a pour système d'exploitation signé... Microsoft. Comme tous les rares les logiciels dont il se sert vraiment.

Le Mac pour lui et une boite avec un écran 13 pouce noir et blanc et un minuscule clavier (Mac Classic, celui sorti il y a... 15 ans). Ne lui parler pas des Power Mac G4, plus puissants et plus rapides que les meilleurs PC, il ne vous croirait pas. Le Mac plus fort qu'un PC ? Il est bien incapable de le concevoir.

Et puis, d'après lui, impossible de bidouiller sur un Mac: quel intérêt donc d'avoir un Mac ?

 

Le marginal (pro-Mac):

Faire comme tout le monde lui donne de l'urticaire. Pensez différemment est sa devise. Et comme tout le monde achète PC sans raison, lui achète Mac... sans plus de raison d'ailleurs.

Son dégoût pour ce qui est répandu le pousse à détester aussi Microsoft (qui contrôle plus de 80 % de l'informatique). En cela il se rapproche du spécialiste. Mais à sa différence, il n'utilise pas de logiciel de la marque: son disque dur ne s'en remettrait pas. Aussi échanger avec lui des documents aussi basiques que des documents Words ou Excel devient d'une complexité inimaginable.

 

L'autruche ou la secrétaire (pro-Mac):

L'ordinateur, elle s'en serait bien passé. Mais puisqu'il le faut !

Alors il va au plus simple, il choisit (ou on choisit pour elle) le Mac. On branche et ça marche.

Un couac (ce qui heureusement arrive rarement) et c'est la panique. Un simple message ou un son inhabituel et c'est la course vers le responsable informatique ou coup de téléphone urgent au réparateur.

Ne lui parlez pas de changer quoique ce soit à sa configuration, même pour améliorer. Pour être tranquille, rien ne vaut l'immobilisme. Toujours la même application, le même modèle de document... A éviter comme collègue de travail si l'on s'y connait un peu, sous peine de passer plus de temps sur son clavier qu'à son propre travail.

 

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Création le: 10/09/98
Dernière mise à jour: 3 Déc 2001